Εγκυκλοπαίδεια Μείζονος Ελληνισμού, Μ. Ασία ΙΔΡΥΜΑ ΜΕΙΖΟΝΟΣ ΕΛΛΗΝΙΣΜΟΥ
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L'aristocratie micrasiatique (Byzance)

Συγγραφή : Cheynet Jean-Claude (18/8/2008)

Για παραπομπή: Cheynet Jean-Claude, "L'aristocratie micrasiatique (Byzance)", 2008,
Εγκυκλοπαίδεια Μείζονος Ελληνισμού, Μ. Ασία
URL: <http://www.ehw.gr/l.aspx?id=4141>

L'aristocratie micrasiatique (Byzance) (8/7/2009 v.1) Aristocracy in Asia Minor (Byzantium) (11/12/2009 v.1) Αριστοκρατία στη Μικρά Ασία (Βυζάντιο) (10/12/2009 v.1) 
 

1. Introduction

La notion d’aristocratie demeure floue à Byzance, faute d’une définition juridique précise. Toutefois les sources nous présentent un groupe de personnages qui gravitent autour de l'empereur, occupent les charges et détiennent le pouvoir économique et l'influence sociale. Ils sont désignés sous divers noms, selon l'aspect sur lequel la source met l'accent : dynatoi, ekkritoi, logades, oi en telei.

L’aristocratie de l’époque protobyzantine recoupait largement la classe sénatoriale qui s’est dissoute au cours de la crise du VIIe siècle. Cette transformation se produisit sans doute à des degrés divers dans l’Empire. Il y a de bonnes raisons de penser que, à Constantinople protégée par ses murailles, la vieille aristocratie ait conservé ses positions alors qu’en Asie Mineure balayée par les invasions perses puis arabes, les élites foncières aient été en bonne partie ruinées.1 Mais il n’est pas exclu que des familles provinciales aient réussi à survivre à la tourmente : le stratège des Arméniaques et futur empereur Nicéphore Ier aurait eu pour ancêtre le patrice ghassanide Gabalas, réfugié en Cappadoce après le désastre du Yarmouk.2

2. La guerre, matrice d’une nouvelle aristocratie

Les sources pour le VIIIe siècle sont maigres et pour comprendre la formation de cette nouvelle aristocratie, il faut utiliser les sources postérieures qui mettent en valeur les héros de la guerre contre les Arabes.

Sous la dynastie isaurienne, qui réussit enfin à contenir et même à repousser l’offensive des Arabes, il semble qu’un corps efficace d’officiers se soit mis en place, encadrant les populations locales. Ces officiers soutenaient les empereurs iconoclastes qui firent entrer certains d’entre eux dans leur famille. Constantin V épousa ainsi en troisièmes noces Eudocie dont le sœur avait épousé un Mélissènos,3 une des premières familles à émerger de l’obscurité, grâce à l’apparition du nom lignager transmissible. A la fin du VIIΙe siècle et au début du suivant de nouveaux noms apparaissent dans les sources. Sous le règne de Nicéphore Ier, un certain Léon, originaire d’Arménie, libèra le Péloponnèse des Slaves révoltés.4 Le nombre d’Arméniens venant servir l’Empire est en effet à son apogée à cette date. À partir du VIIIe siècle, les Arméniens, maltraités par le califat arabe, vinrent en grand nombre s’enrôler dans l’armée impériale.5 Leurs chefs étaient issus des grandes familles féodales du pays, dont la plus illustre fut celle des Mamikonian aux prénoms caractéristiques d’Artavasde ou de Vardan. L’empereur Philippikos-Vardanès fut l’un d’eux. Les Môsélè en constituaient une autre branche. Alexis, gendre de l’empereur Théophile, faillit en devenir le successeur. Théodora, épouse de Théophile,6 était elle-même issue d’une de ces familles arméniennes établies dans le thème des Arméniaques.

Cette aristocratie nouvelle monopolise les commandements supérieurs, obtient les plus hautes dignités et s’enracine dans les provinces frontalières. Ce groupe s'est progressivement scindé en deux, lorsque le califat affaibli a laissé le soin du djihad à des émirats, le long de la frontière avec Byzance, à Mélitène, à Tarse et à Alep. Certaines familles, originaires de Paphlagonie et de Chaldée, étaient tournées vers l’émirat de Mélitène, puis la Mésopotamie; d’autres établies dans les Anatoliques, puis en Cappadoce et dans le Charsianon, s'attaquaient aux Arabes de Cilicie et d'Antioche. Au Xe siècle, s'illustrent dans le premier groupe les Doukas, Argyros, Kourkouas, et dans le second, les Mélissènos, Phocas, Maléïnos, Sklèros. Cette aristocratie continue à absorber des Arméniens, d’autant que dans la seconde moitié du Xe siècle, l’Empire commence à incorporer des principautés arméniennes. C’est ainsi que les Tornikioi et les Tarônitai entrent au service des empereurs. Parfois un simple aventurier peut fonder une lignée. Mélias (Mleh), accompagné de quelques centaines d’hommes, s’établit, avec le consentement de Léon VI, dans le Lykandos, région alors désertée, et y construisit des forteresses pour contrôler les défilés.7

La réussite d'une lignée se traduit donc par la transmission des mêmes fonctions sur plusieurs générations. Les listes des domestiques des Scholes ou des stratèges des Anatoliques des IXe et Xe siècle sont éloquentes à cet égard, puisqu'on y relève les noms de Doukas, Argyros, Diogénès, Phocas, de Maléïnos ou Tzimiskès... La plus belle réussite familiale appartient aux Phocas, dont l’ascension prodigieuse est parallèle à celle des premiers empereurs macédoniens. Sous Constantin VII, les Phocas, partageant avec les Macédoniens la haine des Lécapènes, cumulèrent le poste de domestique des Scholes, confié à Bardas, ceux de stratège des Anatoliques, de Cappadoce et de Séleucie, détenus respectivement par Nicéphore, Léon et Constantin, les trois fils de Bardas. Sans doute cet exemple est-il exceptionnel puisqu'il fut ensuite stigmatisé par Basile II dans sa novelle contre les dynatoi (les puissants), promulguée après sa difficile victoire sur la rébellion de Bardas Phocas le Jeune.

L’ascension d’hommes nouveaux était toujours possible. En 960, un stratège de haut rang puisqu’il était titré patrice, participa à la rébellion de Bardas Phocas contre Jean Tzimiskès; il s’appelait Ampélas, tirant son nom, nous dit le chroniqueur Léon le Diacre, du premier métier qu’il avait exercé, celui de vigneron.8

3. L’enracinement provincial

Les grandes lignées tirent leur force de leur implantation locale. La Cappadoce abritait quelques-unes des plus fameuses, les Argyroi, les Phocas, les Maleïnoi et les Diogénai. Ces dernières y possédaient de grands domaines fonciers, où les chefs de famille pouvaient se retirer lorsqu’ils n’exerçaient pas les plus hautes charges de l’État. Ils y trouvaient les revenus nécessaires pour maintenir le train de vie de leurs maisons. Ces domaines se transmettaient par héritage. Les filles étaient sans doute davantage dotées en biens mobiliers, laissant les terres aux fils.9 Par des mariages heureux et par des donations impériales récompensant leurs brillants états de service, les plus appréciés acquirent un très vaste patrimoine, ainsi Jean Tzimiskès en Paphlagonie. Ils étaient en effet entourés de nombreux parents, amis (philoi, oikeioi) et serviteurs (hypérétai, douloi).10 Les officiers et les soldats des régiments qu’ils commandaient étaient souvent recrutés dans leur province de résidence et à l’autorité officielle s’ajoutait l’influence sociale, ce qui explique le ralliement fréquent des troupes à leurs chefs quand ceux-ci décidaient de se rebeller contre le pouvoir central. Ainsi, c’est à Césarée de Cappadoce, où résidaient les Maléïnoi, que Nicéphore Phocas, fut proclamé empereur en 963 et que son neveu Bardas Phocas fut proclamé à son tour en 987. Mais d’autres provinces fournirent leur contingent de grandes lignées à des époques diverses. À Trébizonde s’illustrèrent les Gabras, en Phrygie, les Botaneiatai, les Synadènoi, les Paléologues.

4. Une culture singulière

Cette élite militaire faisait construire des églises souvent dédiées aux saints militaires, Georges, Michel, Eustathe… Nous connaissons principalement celles de Cappadoce. Nicéphore Phocas s’est fait représenter en compagnie de son épouse, de son père et de Basile II enfant.11 Ces guerriers veulent que soit reconnue la valeur de leur sacrifice, quand ils tombent face aux musulmans pour ne pas être en reste avec ces derniers qui vont au Paradis s’ils perdent la vie au cours du djihad. Nicéphore Phocas empereur voulut faire reconnaître comme martyrs par le patriarche de Constantinople des soldats morts au combat.12 L’Église, fidèle à toute la tradition chrétienne antique qui abhorre le sang versé et dont la hiérarchie est largement issue des élites constantinopolitaines, peu sensibles au danger militaire, s’y refusa tout net, illustrant le fossé mental qui séparait les Anatoliens du peuple de la capitale. La valeur militaire était aussi exaltée par les chants acritiques, qui rapportaient les exploits de la guerre contre les Arabes. Ces textes furent réemployés au temps des Comnènes dans l’épopée de Digénis Akritas, destinée sans doute à ces Orientaux chassés de leur terre par les Turcs et nostalgiques de leur gloire passée. Le héros, aristocrate modèle, était issu d’un mariage mixte comme beaucoup de lignées d’Asie Mineure. Il habitait un palais magnifique, près de la frontière, où il reçut un empereur fictif, possédait d’immenses domaines, des réserves considérables de numéraire, de bijoux, de tissus précieux, de nombreux serviteurs et esclaves, description qui reflète la réalité, en la magnifiant.

5. L’aristocratie micrasiatique et le pouvoir impérial

Les grandes familles d’Asie Mineure formaient les cadres des armées qui s’opposèrent aux Arabes pendant plusieurs siècles. Les empereurs durent veiller à ne pas se les aliéner, sans toutefois leur laisser prendre de l’influence au point de menacer leur propre pouvoir. Dans l’ensemble, ils y réussirent, même si, à plusieurs reprises, les soupçons qui pesèrent sur des domestiques des Scholes ou des stratèges incitèrent ces derniers à se réfugier en pays ennemi jusqu’à Bagdad parfois, comme Manuel au temps de Théophile ou Constantin Doukas sous Léon VI. Les empereurs négociaient vite et pardonnaient, car ils veillaient à ne pas éloigner durablement ceux qui commandaient leurs armées en Orient et y disposaient de vastes réseaux d’influence, qui s’étendaient parfois au-delà de la frontière, comme le révélèrent les révoltes des deux Bardas, Phocas et Sklèros, sous Basile II. Les officiers, même issus des familles les plus illustres, ne disposaient pas d’armées privées importantes, car les plus puissants, comme les domestiques des Scholes, ne réunissaient au mieux que quelques centaines d’hommes, nombre suffisant pour exercer une influence sur une province, pas pour affronter les armées impériales. En revanche, ils pouvaient mobiliser les troupes placées sous leurs ordres. Les soldats, en effet, avaient combattu à leurs côtés, avaient reçu des récompenses, au nom de l’empereur certes, mais de la main de ces stratèges ou domestiques.

6. Les grandes révoltes

En 976, à la mort de Jean Tzimiskès, les ambitions des généraux d’Asie Mineure furent exacerbées par la régence qui s’ouvrait. C’est Bardas Sklèros qui le premier se rebella, appuyé sur de nombreux contingents arméniens et sur des alliés arabes, et ne fut vaincu que grâce à l’intervention de son grand rival, Bardas Phocas, et ses alliés personnels, les Ibères. Quelques années plus tard, lorsque Basile II décida de gouverner personnellement l’Empire, il considéra que l’aristocratie micrasiatique avait trop d’influence à la cour et écarta les Phocas et leurs alliés du groupe des conseillers. Bardas Phocas, ulcéré, prétendit à l’Empire en 987 et faillit l’emporter, car il entraîna immédiatement toute l’armée d’Asie Mineure. Il échoua cependant en 989 après avoir tenu le pays pendant deux ans, car Basile II conservait deux atouts majeurs, les murailles inviolables de Constantinople et le Trésor qui lui permit de distribuer des dignités pour détacher les partisans du rebelle et d’acheter l’alliance des Russes : ces derniers fournirent les 6000 Varanges qui emportèrent la décision lors des deux batailles finales. De plus, les rivalités entre grandes lignées lui permettaient de jouer les uns contre les autres, comme les Sklèroi contre les Phocas. Après 989, l’empereur Basile II et son frère Constantin VIII, châtièrent le groupe des Phocas, en éliminant les derniers représentants lors de complots réels ou fictifs et en confisquant leurs biens, notamment ceux d’Eustathe Maléïnos, l’homme le plus riche de son temps et les transformant sans doute en curatories ou épiskepseis impériales.

7. Les transformations du XIe siècle

Cet affrontement provoqua des changements décisifs. L’aristocratie d’Asie Mineure fut incitée à envoyer plus souvent qu’auparavant ses enfants au Palais où ils recevaient une charge et apprenaient leur métier de futur officier, notamment dans les hétairies tout en servant de garantie sur la loyauté de leurs parents. Les grandes familles d’Orient servent de fait davantage à Constantinople. Basile II favorisa de nouvelles lignées, les Comnènes, même si les Comnènes résidaient désormais le plus souvent dans la capitale, les Dalassènoi, qui conservèrent un enracinement provincial en Paphlagonie, les Vatatzai, dont l’un d’eux trahit pourtant en faveur de Samuel de Bulgarie. Les Paléologues, originaires de Phrygie, ne sont mentionnés qu’au temps de Nicéphore III Botaneiatès. Basile II et ses successeurs introduisirent en Cappadoce de nouvelles familles, d’origine arménienne et bulgare pour renouveler l’aristocratie locale, contrôlant les mariages.13 Les descendantes du dernier tsar bulgare furent données à des Orientaux, Isaac Comnène, le futur empereur, ayant épousé Catherine de Bulgarie et Romain Diogène, autre futur empereur, la sœur de Samuel Alousianos. Des Bulgares, tels Prousianos ou Aaron, occupèrent de hautes charges militaires en Asie Mineure. Les anciens rois des principautés arméniennes annexées furent établis avec leurs maisons militaires en Cappadoce. L’amalgame entre l’ancienne et la nouvelle aristocratie n’eut pas le temps de se réaliser en raison des invasions turques de la fin du XIe siècle.14

Cette centralisation croissante eut pour effet d’affaiblir l’aristocratie anatolienne, qui encadrait la population, modelant ses opinions à l’égard du pouvoir central, redistribuant les richesses dispensées par les empereurs, constituait l’ossature de la société anatolienne et peut expliquer en partie l’affaissement rapide de l’autorité impériale face aux Turcs. Encore faut-il remarquer que la collusion entre ces derniers et les Arméniens mécontents de l’attitude des Byzantins, notamment en matière religieuse, ne s’est pas produite, contrairement à ce que les historiens modernes ont trop souvent avancé. Lorsque Alexis Comnène parvint au pouvoir, l’Empire était menacé sur tous les fronts. L’empereur choisit de défendre en priorité les Balkans qui, depuis Basile II et la fin des guerres bulgares, étaient devenus la partie la plus dynamique de l’Empire. Les aristocrates anatoliens, déçus de la relative inertie d’Alexis vis-à-vis des Turcs finrent par comploter contre lui, notamment autour de Nicéphore Diogénès, fils de l’empereur déchu.

8. Une autonomie croissante

Après la reconquête d’une partie de l’Asie Mineure grâce à la première croisade, les grandes familles récupérèrent des terres, mais souvent sous forme de pronoiai qui faisaient d’eux des propriétaires provisoires sur une génération ou, au plus, deux. Gardant leur résidence à Constantinople, ils ne recréèrent pas, sauf exception comme les Vatatzai, les liens de solidarité avec les autochtones, juste considérés comme des pourvoyeurs de revenus. Cette défaillance facilita l’émergence de leaders locaux, qui bénéficièrent de l’enrichissement de la région, qui donna aux habitants une certaine assurance pour s’opposer à l’occasion aux ordres venus de Constantinople. Lors des affrontements pour le pouvoir de la fin du XIIe siècle, les provinces d’Orient entrèrent parfois en dissidence. Elles suivirent massivement, sauf dans le Pont et la Paphlagonie, Jean Comnène Vatatzès qui s’opposa à la venue au pouvoir d’Andronic Comnène. Cet empereur dut ensuite mater une révolte des villes de Bithynie, qui soutenaient les Anges en 1184. Quelques années plus tard ce sont des aristocrates indigènes qui se rebellèrent. Le plus connu est Théodore Mankaphas de Philadelphie. Il était issu d’une lignée connue depuis un siècle. À deux reprises, en 1189 et en 1203, il se rendit maître de sa ville, capitale du thème des Thracésiens, avec l’appui de la population. Il ne cherchait pas, à la différence des rebelles précédents, à prendre la place de l’empereur à Constantinople, mais à forger un Etat indépendant aux marges de l’Empire. Son échec assez rapide dans les deux cas marque les limites de l’entreprise.15 La première chute de Constantinople et l’expulsion de l’empereur Alexis III Ange provoquèrent une multiplication des territoires autonomes sous la conduite de chefs locaux : Mangaphas, Sabas Asidènos, Manuel Maurozômès. Ces dissensions se produisirent également en Occident, comme l’attestent les ambitions de Léon Sgouros, entre autres.

Lorsque Théodore Lascaris, gendre d’Alexis III et son héritier légitime, se présenta au printemps de 1204 devant Nicée, il dut négocier avec les habitants, laissant son épouse et ses enfants sans pouvoir pénétrer lui-même dans la ville.

9. Conclusion

L’aristocratie micrasiatique a formé un relais de premier ordre entre les souverains et la population de l’Asie Mineure. Elle a fourni les cadres de l’armée et combattu les Arabes avec succès. À deux reprises, d’une part, au cours du XIe siècle, lorsque, après les révoltes manquées du temps de Basile II, plusieurs grandes lignées ont été socialement éliminées et les autres établies à Constantinople et d’autre part, à la fin du XIIe siècle, lorsque Andronic Comnène décima ceux qu’ils pensaient être des rivaux, l’aristocratie a été fortement affaiblie dans les provinces anatoliennes. Ce n’est sûrement pas une coïncidence, si ces événements ont précédé une époque de déclin brutal de l’Empire.

1. Sur cet aspect concernant principalement les familles arméniennes ou d’origine arménienne, cf. Settipani, Chr., Continuité des élites à Byzance durant les siècles obscurs : les princes caucasiens et l'Empire du VIe au IXe siècle, (Paris 2006).

2. Shahîd, I., "Sigillography in the Service of History: New Light", dans Novum Millennium. Studies on Byzantine History and Culture dedicated to Paul Speck, Sode Cl., Takács S. (éd.) (Aldershot 2001), p. 369-377.

3. The prosopography of the Byzantine Empire. I, 641-867, J. Martindale (éd.) (Aldershot 2001), Michael 4; Prosopographie der mittel-byzantinischen Zeit, band 3R.-J. Lilie et alii (éd.), (Berlin - New York, 1998-2000), "Michael Melissenos", no 5028.

4. The prosopography of the Byzantine Empire. I, 641-867, J. Martindale (éd.) (Aldershot 2001), Leo 17; Prosopographie der mittel-byzantinischen Zeit, band 3R.-J. Lilie et alii (éd.), (Berlin - New York, 1998-2000), "Leon Skleros", no 4409.

5. Sur les Arméniens au service de Byzance à cette époque, cf. Settipani, Chr., Continuité des élites à Byzance durant les siècles obscurs : les princes caucasiens et l'Empire du VIe au IXe siècle, (Paris 2006), p. 142-146, 221-224, 326, 339, 390-392; Brousselle, I., "L’intégration des Arméniens dans l’aristocratie byzantine du IXe siècle", in L'Armenie et Byzance. Histoire et Culture, (Paris 1996), Byzantina Sorbonensia 12, p. 43-54.

6. The prosopography of the Byzantine Empire. I, 641-867, J. Martindale (éd.) (Aldershot 2001), Alexios 2; Prosopographie der mittel-byzantinischen Zeit, band 1, R.-J. Lilie et alii (éd.), (Berlin - New York, 1998-2000), "Alexios Musele", no 195.

7. Dédéyan, G., "Mleh le Grand, stratège de Lycandos", Revue des études arméniennes NS 15 (1981), p. 73-102.

8. Léon le Diacre, Leonis Diaconis, Historiae, (éd.) B.G. Niebuhr, Corpus Scriptorum Historiae Byzantinae (Bonnae 1828), p. 113.

9. Cheynet, J.-Cl., "Aristocratie et héritage (XIe-XIIe s.)" dans La transmission du patrimoine, Dagron G. et Beaucamp J. (éd.), (Paris 1998), p. 53-80, repris dans Idem, The Byzantine Aristocracy and its Military Function (Variorum Reprints), (Aldershot 2006), no IV (traduit en anglais).

10. Sur les fidélités qui liaient un chef de maison aristocratique et ses dépendants, cf. en dernier lieu, Patlagean, Év., Un Moyen Âge grec. Byzance IXe-XVe siècle (Paris 2007), p. 163-192.

11. Thierry, N., Haut Moyen Âge en Cappadoce. Les églises de la région de Çavuhin I (Paris 1983), p. 43-57.

12. Sur cette question, voir, entre autres, Dagron, G., "Byzance et le modèle islamique au Xe siècle à propos des Constitutions Tactiques de l'empereur Léon VI", Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1983), p. 219-242.

13. Cheynet, J.-Cl., "Basil II and Asia Minor", dans P. Magdalino (ed.), Byzantium in the Year 1000 (Leiden - Boston 2003), p. 71-108.

14. Howard-Johnston, J., "Crown Lands and the Defence of Imperial Authority in the Tenth and Eleventh Centuries", Byzantinische. Forschungen 21 (1995), p. 75-100.

15. Cheynet, J.-Cl., "Philadelphie, un quart de siècle de dissidence, 1182-1206", Philadelphie et autres études (Paris 1984), Byzantina Sorbonensia 5, p. 39-54.

     
 
 
 
 
 

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